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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:09

Voici encore un weblabel bien sympathique. musique basée sur le hip hop, l'electro, le trip hop. Cela correspond au genre de musique que j'ecoute le plus souvent, donc, vous trouverez souvent des liens du genre dans cette section. J'aime aussi d'autre genre musicaux, donc, je vais tacher de me diversifié un peu dans mes choix de liens... En attendant, ici, chez digital pit,  Je n'ai pas encore fais le tour de leurs propositions, mais ce que j'ai ecouté est prometteur pour les amateurs du genre.

Des productions de qualité, un large choix d'artistes et d'albums téléchargeables gratuitement ou en donation.

Rendez vous sur : http://www.digitalpit.net/

 

http://a2.twimg.com/profile_images/1179089467/digital_pit_perso_r1_c1.jpg

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 19:39

Les images numeriques... il y a de quoi dire.

 

C'est une evidence, plus que jamais, notre monde est dominé par les images. Leur force est decuplée par les moyens de relais techniques et technologiques. D'ailleurs, les guerres ne se font plus sans images (bien controlées cela va de soi). C 'est pour vous dire que c'est bien une arme, massive, l'image, qui s'insinue dans nos petites têtes est qui nous dicte une vision du monde bien précise, et surtout bien limitée...

 

Platon craignait l'artiste, est preconisait son ejection immediate de la cité. L'artiste est nuisible, car il trompe le monde disait-il. Il modifie la réalité. Cela se verifie, c'est evident, mais reste à definir ce qu'est alors un artiste. Est-ce simplement quelqu'un qui se sert des images, qui les manipule. hummm... je suis perplexe. j'approfondirai peut etre le sujet Platon vs artiste le jour au je serais motivé pour...

 

Revenons en aux images numeriques. C'est à mon avis cela qui concretise les craintes du philosophe cité ci-avant. Les images, et surtout leur utilisation et leur maléabilité qui permettent de projeter sans l'ombre d'un doute de grandes verités approuvée par la morale ambiante.

 

Et bien, en tant que créateur d'images, j'approuve pleinement le potentiel des images numériques, et les utilise à outrance.

 

Pourquoi?

 

Et bien, pour commencer leur nature informelle.

Les images numeriques sont des series de code indiquant à quel endroit va quelle couleur, quelle taille, quelle intensité. Bref, une suite de parametres, rendu visible par l'interface. Mais elle n'existent pas en tant qu'images objet. Ce sont des concepts automatisés. De ce fait, elle ne sont jamais définitives.

 

Cela m'amène à parler de leur maleabilité.

Lorsque je crée une image numérique, il serait plus juste de dire que je la compose. Je dispose, en commençant, d'un espace vierge et infini. Dans ce lieu sans limite, j'appelle un certain nombre d'éléments, graphique, porteur de sens. C'est dans l'enchevetrement de ces éléments, dans leur équilibre que réside la clé de l'image.

Les éléments que j'incorpore sont, à la base, distincts les uns des autres. Comme les pieces d'un puzzle. Je m'amuse donc à jongler, faire apparaitre, disparaitre, couper, multiplier, transformer tout ces éléments, jusqu'à ce qu'il ne fasse qu'un.

 

Le caractère infini de l'image numérique lui donne une puissance exponentielle.

L'équilibre donc je faisais mention juste au dessus, n'est pas unique. Il est multiple. Avec X éléments de base, on peut obtenir au bas mot "X puissance X"  images. Certes, il ne s'agit pas là d'une science précise, mais c'est  un ordre d'idée.

L'image numérique est donc interessante pour tout ce qui à trait à la composition. Cela se doit notamment à son coté reversible. Ce qui est bien plus difficile avec une image physique. [ voir W. benjamin, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique.]

 

Au passage, le fait de faire des allés-retours entre images physiques et images numériques me permet de bien me rendre compte des qualités de chaque genre d'image. Combien de fois aurai aimmé annuler une couche de peinture... Combien de fois aurais aimé pouvoir beneficier de l'instinctivité et du ressenti de la peinture... Dans ma tête, comme dans mes travaux, les deux modes de création se mélangent.

 

Le support numérique se prête donc particulièrement au champs de la composition et de l'experimentation, d'une manière différente de celles que je fais crayon en main. Je precise d'ailleur que je n'utilise pas de pallette graphique, et je dessine trés rarement sur ordinateur. Je ne pense pas utiliser ce genre de système un jour. Je n'y arrive pas, et ça ne m'interesse car il n'y a pas de sensation physique, pas de bruit, et je n'en vois pas l'interet à ce jour.

 

Lorsque je travaille en numerique, je recherche l'accident, le deplacement involontaire des éléments composant l'image, les rapprochements hasardeux. Bien plus que lorsque je peins. Cela est notamment  dû au fait que je considère cette phase de mon travail comme un travail préparatoire, un brouillon. J'emploi le mot brouillon en italique, car certaines images sont faites pour être entièrement numériques, et se suffisent en tant que telle.

 

Cependant, et c'est une grosse difference, je mets moins de ma sensibilité personnelle dans l'image numerique, moins d'energie. Chaque coup de pinceau posé sur une surface sensible illustre une dose d'energie, une trace, une intensité, une volonté. Cela donne une vitalité au tableau, et c'est dans cette combinaison que reside le ressenti, l'émotion. L'image numerique est, pour moi, une image cerebrale. D'où l'interet pour moi de mélanger ces deux aspects de l'image dans ma pratique artistique.

 

Suite aux diverses discussions que j'ai pu avoir concernant les images,  je note quand même qu'à ce jour, l'image numerique n'est pas reconnue à sa juste valeur. Elle est souvent negligée, et surement considérée comme consommable, non durable et peu fiable. Ou peut être est-ce simplement  une question de possession, de collection. L'image numerique n'est peut etre pas par nature une matière d'art, simplement de publicité... Ou encore est elle peut etre considérée comme techniquement trop facile; ce qui est faux. Une chose est sûre, nous sommes toujours attachés à la praxis...Il faut dire que c'est plaisant. Pour comprendre, je crois qu'il faut vraiment questionner le rapport entre le cerebral et l'émotionnel.

 

Enfin, l'image numérique est une image d'échange. N'existant pas précisement, elle peut être partout à la fois, sans aucune complexité apparente. Ubiquité. C'est donc une bonne manière de propager des idées largement et rapidement. Ce n'est pas rien.

 

Je trouve ce support tellement interessant, et avec un tel potentiel que je ne vais pas m'attarder plus sur le sujet, car cela pourrait durer des pages... Pour l'heure, j'ai simplement essayé ici de vous faire partager ma manière de considerer l'image numerique.

 

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 15:18

Artiste videaste, americain. Il presente ses oeuvres sous forme d'installation.

 

De la video, il utilise sutout le coté projection. Il joue avec l'espace et les surfaces. il projette ses videos sur des matières inertes pour les rendre vivantes... Mais de quel forme de vie parle - t on ? Son travail a un aspect flippant, on ressent l' inquietante etrangeté, mais aussi l'absurde d'une forme de vie qui n'a aucun autre sens que d'exister, ou d'essayer d'etre. Cela renvoi à la definition de l'humain et de l'identité, en fragmentant les signes propres à notre espece. Une drôle d'ambiance règne en présence de ses travaux. C'est un artiste qui a debuté il y a longtemps, et il est considéré comme une figure majeure de l'art video contemporain. Ci joint une video :

 

 

 

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 13:30

A vrai dire, je ne suis pas fan  de la video d'art.

C'est un support qui ne parle pas spécialement, ou en de rare occasion. Je trouve qu'il y a un coté trop serieux dedans.

Je pense par exemple a Michael Snow et son zoom de 45 minutes sur une fenetre ouverte, avec un bruit de perceuse en fond sonore. C'est un raccourci que de resumer son travail à cela, mais c'est comme ça que je le ressens.

 

Neanmoins, il y a toujours des choses interessantes.

Et je ne me l'explique pas forcement, mais il y a un coté captivant dans la video. J'ai retrouvé ce matin, la video d'un artiste qui m'avait marqué , il y a quelques années. Je ne sais justement pas pourquoi...

Martin Arnold est un videaste autrichien, qui travaille sur le temps et la repetition dans un film. Il utilise des film americain des annés 40 comme base de travail. Puis il joue avec le temps: avant/arrière,avant/arrière,avant/arrière, pause, avance,pause, arrrrrière...

 

Cela donne une relecture complète du cinema. Et puis, il y a le son aussi, qui prend un autre aspect dans ces sequences. La repetition, les boucles, le decoupage... Le lien avec la musique moderne est evident.

Voici un film de 14 min qui s'appelle "Alone" , sorti en 1998. J'aime beaucoup le passage de chant aux alentour de 3 min.

 

 

12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:49

Il y a quelques temps, j'étais en train de travailler dans mon ancien atelier. J'étais paisible en train de peindre, lorsque j'entendis une voix : "C'est beau ...", dit elle avec une pointe d'ironie. Je leve les yeux, et me trouve nez à nez avec un bonhomme d'une drole d'apparence. Tout vetu de noir, il se cachait le visage pour me parler, l'air de druide mystique. Bon, parfois ça arrive. Une conversation s'engage autour de la peinture, et il me dit qu'il faut chercher l'essence des choses, se detacher de l'aspect ou quelque chose de ce genre. Bon, ok. Avant de partir, il me lache : "je sais maintenant pourquoi je suis venu. Tu devrais lire le testament de Rodin." Bon, ok.

 

A votre tour de le lire :

 

 

 

Ce texte a été dicté par Auguste Rodin à Paul Gsell en 1911, pour être publié après sa mort. Il est reproduit dans l’Histoire générale de l'art français de André Fontainas et Louis Vauxcelles, 1922, volume 2 page 259 et suivantes.



JEUNES GENS QUI VOULEZ ÊTRE LES OFFICIANTS DE LA BEAUTÉ, PEUT-ÊTRE VOUS PLAIRA-T-IL DE TROUVER ICI LE RÉSUMÉ D’UNE LONGUE EXPÉRIENCE.

 

Aimez dévotement les maîtres qui vous précédèrent.

Inclinez-vous devant Phidias et devant Michel-Ange. Admirez la divine sérénité de l’un, la farouche angoisse de l’autre. L’admiration est un vin généreux pour les nobles esprits.
Gardez-vous cependant d’imiter vos aînés. Respectueux de la tradition, sachez discerner ce qu’elle renferme d’éternellement fécond : l’amour de la Nature et la sincérité. Ce sont les deux fortes passions des génies. Tous ont adoré la Nature et jamais ils n’ont menti. Ainsi la tradition vous tend la clé grâce à laquelle vous vous évaderez la routine. C’est la tradition elle-même qui vous recommande d’interroger sans cesse la réalité et qui vous défend de vous soumettre aveuglément à aucun maître.
Que la Nature soit votre unique déesse.
Ayez en elle une foi absolue. Soyez certains qu’elle n’est jamais laide et bornez votre ambition à lui être fidèles.
Tout est beau pour l’artiste, car en tout être et en toute chose, son regard pénétrant découvre le caractère, c’est-à-dire la vérité intérieure qui transparaît sous la forme. Et cette vérité, c’est la beauté même. Étudiez religieusement : vous ne pourrez manquer de trouver la beauté, parce que vous rencontrerez la vérité.
Travaillez avec acharnement.

Vous, statuaires, fortifiez en vous le sens de la profondeur. L’esprit se familiarise difficilement avec cette notion. Il ne se représente distinctement que des surfaces. Imaginer des formes en épaisseur lui est malaisé. C’est là pourtant votre tâche.
Avant tout, établissez nettement les grands plans des figures que vous sculptez. Accentuez vigoureusement l’orientation que vous donnez à chaque partie du corps, à la tête, aux épaules, au bassin, aux jambes. L’art réclame de la décision. C’est par la fuite bien accusée des lignes, que vous plongez dans l’espace et que vous vous emparez de la profondeur. Quand vos plans sont arrêtés, tout est trouvé. Votre statue vit déjà. Les détails naissent et ils se disposent ensuite d’eux-mêmes.
Lorsque vous modelez, ne pensez jamais en surface, mais en relief.
Que votre esprit conçoive toute superficie comme l’extrémité d’un volume qui la pousse par-derrière. Figurez-vous les formes comme pointées vers vous. Toute vie surgit d’un centre, puis elle germe et s’épanouit du dedans au dehors. De même, dans la belle sculpture, on devine toujours une puissante impulsion intérieure. C’est le secret de l’art antique.
Vous, peintres, observez de même la réalité en profondeur. Regardez, par exemple, un portrait peint par Raphaël. Quand ce maître représente un personnage de face, il fait fuir obliquement la poitrine et c’est ainsi qu’il donne l’illusion de la troisième dimension.
Tous les grands peintres sondent l’espace. C’est dans la notion d’épaisseur que réside leur force.
Souvenez-vous de ceci : il n’y a pas de traits, il n’y a que des volumes. Quand vous dessinez, ne vous préoccupez jamais du contour, mais du relief. C’est le relief qui régit le contour.

Exercez-vous sans relâche. Il faut vous rompre au métier.

L’art n’est que sentiment. Mais sans la science des volumes, des proportions, des couleurs, sans l’adresse de la main, le sentiment le plus vif est paralysé. Que deviendrait le plus grand poète dans un pays étranger dont il ignorerait la langue ? Dans la nouvelle génération d’artistes, il y a nombre de poètes qui, malheureusement, refusent d’apprendre à parler. Aussi ne font-ils que balbutier.
De la patience ! Ne comptez pas sur l’inspiration. Elle n’existe pas. Les seules qualités de l’artiste sont sagesse, attention, sincérité, volonté. Accomplissez votre besogne comme d’honnêtes ouvriers.

Soyez vrais, jeunes gens. Mais cela ne signifie pas : soyez platement exacts. Il y a une basse exactitude : celle de la photographie et du moulage. L’art ne commence qu’avec la vérité intérieure. Que toutes vos formes, toutes vos couleurs traduisent des sentiments.

L’artiste qui se contente du trompe-l’œil et qui reproduit servilement des détails sans valeur ne sera jamais un maître. Si vous avez visité quelque campo santo d’Italie, sans doute avez-vous remarqué avec quelle puérilité les artistes chargés de décorer les tombeaux s’attachent à copier, dans leurs statues, des broderies, des dentelles, des nattes de cheveux. Ils sont peut-être exacts. Ils ne sont pas vrais, puisqu’ils ne s’adressent pas à l’âme.

Presque tous nos sculpteurs rappellent ceux des cimetières italiens. Dans les monuments de nos places publiques, on ne distingue que redingotes, tables, guéridons, chaises, machines, ballons, télégraphes. Point de vérité intérieure, donc point d’art. Ayez horreur de cette friperie.

Soyez profondément, farouchement véridiques. N’hésitez jamais à exprimer ce que vous sentez, même quand vous vous trouvez en opposition avec les idées reçues. Peut-être ne serez-vous pas compris tout d’abord. Mais votre isolement sera de courte durée. Des amis viendront bientôt à vous : car ce qui est profondément vrai pour un homme l’est pour tous.
Pourtant pas de grimaces, pas de contorsions pour attirer le public. De la simplicité, de la naïveté !

Les plus beaux sujets se trouvent devant vous : ce sont ceux que vous connaissez le mieux.

Mon très cher et très grand Eugène Carrière, qui nous quitta si vite, montra du génie à peindre sa femme et ses enfants. Il lui suffisait de célébrer l’amour maternel pour être sublime. Les maîtres sont ceux qui regardent avec leurs propres yeux ce que tout le monde a vu et qui savent apercevoir la beauté de ce qui est trop habituel pour les autres esprits.
Les mauvais artistes chaussent toujours les lunettes d’autrui.
Le grand point est d’être ému, d’aimer, d’espérer, de frémir, de vivre. Être homme avant d’être artiste ! La vraie éloquence se moque de l’éloquence, disait Pascal. Le vrai art se moque de l’art. Je reprends ici l’exemple d’Eugène Carrière. Dans les expositions, la plupart des tableaux ne sont que de la peinture : les siens semblaient, au milieu des autres, des fenêtres ouvertes sur la vie !
Accueillez les critiques justes. Vous les reconnaîtrez facilement. Ce sont celles qui vous confirmeront dans un doute dont vous êtes assiégé. Ne vous laissez pas entamer par celles que votre conscience n’admet pas.
Ne redoutez pas les critiques injustes. Elles révolteront vos amis. Elles les forceront à réfléchir sur la sympathie qu’ils vous portent et ils l’afficheront plus résolument quand ils en discerneront mieux les motifs.

Si votre talent est neuf, vous ne compterez d’abord que peu de partisans et vous aurez une foule d’ennemis. Ne vous découragez pas. Les premiers triompheront : car ils savent pourquoi ils vous aiment ; les autres ignorent pourquoi vous leur êtes odieux ; les premiers sont passionnés pour la vérité et lui recrutent sans cesse de nouveaux adhérents ; les autres ne témoignent d’aucun zèle durable pour leur opinion fausse ; les premiers sont tenaces, les autres tournent à tous les vents. La victoire de la vérité est certaine.
Ne perdez pas votre temps à nouer des relations mondaines ou politiques. Vous verrez beaucoup de vos confrères arriver par l’intrigue aux honneurs et à la fortune : ce ne sont pas de vrais artistes. Certains d’entre eux sont cependant très intelligents et si vous entreprenez de lutter avec eux sur leur terrain, vous consumerez autant de temps qu’eux-mêmes, c’est-à-dire toute votre existence : il ne vous restera donc plus une minute pour être artiste.
Aimez passionnément votre mission. Il n’en est pas de plus belle. Elle est beaucoup plus haute que le vulgaire ne le croit. L’artiste donne un grand exemple.
Il adore son métier : sa plus précieuse récompense est la joie de bien faire. Actuellement, hélas ! on persuade aux ouvriers pour leur malheur de haïr leur travail et de le saboter. Le monde ne sera heureux que quand tous les hommes auront des âmes d’artistes, c’est-à-dire quand tous prendront plaisir à leur tâche.

L’art est encore une magnifique leçon de sincérité.

Le véritable artiste exprime toujours ce qu’il pense au risque de bousculer tous les préjugés établis.
Il enseigne ainsi la franchise à ses semblables.
Or, imagine-t-on quels merveilleux progrès seraient tout à coup réalisés si la véracité absolue régnait parmi les hommes !

Ah ! comme la société se déferait vite des erreurs

et des laideurs qu’elle aurait avouées
et avec quelle rapidité notre terre
deviendrait un Paradis !

 

Auguste Rodin

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 15:45

La miss est signée chez Ninja tune. Aprés avoir posé sa voix sur des morceaux de Bonobo, elle a sorti il y a kk temps un album appellé "lost where i belong". De la douceur en musique. Ambiance soul, timbre feutré. Je l'ai vu en concert dans une toute petite salle. Je ne l'oublierais pas. Il n'y avait pas de percussion, juste une gratte, une basse, et la voix. Final en chantant au milieu du public, hyper intimiste. L'album s'ecoute comme glisse un drap de soie.

 

 


 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 15:37

Un web label belge. Sur le site, il y a de quoi faire...

 

une bonne dizaine d'albums à download, et en ecoute. La direction musicale du label s'oriente, pourrait on dire, vers l'ambient. Mais pas que... Le plus parlant est d'ecouter une des compil proposée, comme porträt #2.

Une chose est sure, j'adhere. Certains morceaux sont un peu anxiogene parfois, mais la plupart du temps je trouve ça relaxant. Et puis c'est gorgé d'emotion. trés visuel aussi. je scotche dessus depuis un moment.

 

site : http://www.tripostal.be/link

 

http://cartepostalerecords.rd-lancaster.net/tripostal/images/trip9_cover_72dpi.jpg

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:58

Feet Urine Nation, c'est avant tout des potes.

Originaires de Rennes, ça fait maintenant quelques années qu'ils font du son.

Basés sur le Reggae, hip-hop, dub, ragga, ils se penchent également vers des sonorités plus synthetiques, electeuroniques.

Ce qui est bien, c'est que chaque membre est capable de chanter (enfin rapper, toaster c'est comme on veut),

de produire des instru et de boire de la bière.

En plus, ils invitent des guests à ce joindre à eux, c'est même le principe feet urine, puisqu'il s'agit d'un jeu de mot. Ils ont deja pondu deux albums :

Envie pressante et deuxieme couche.

Celui- ci est une belle réalisation, de AàZ. Le flow est irreprochable, les instrus cartonnent et l'ensemble de l'album est trés vivant, notamment grace aux intro et interludes, ou aux blagues en tout genre. Ah oui, leurs lyrics comportent une bonne dose d'humour...

 

A decouvrir et telecharger sur : http://feeturinenation.bandcamp.com/

 

http://f0.bcbits.com/z/10/58/1058431436-1.jpg


 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:54

Ce type est un dj  from L.A Unitd States ...Et il est bon.

Il produit un hip hop instrumental basé sur des samples jazz. Ambiance extremement cool. Vraiment trés propre.

Vous trouverez plein d'infos, clips, tunes si vous allez sur son site. Son blog aussi est cool. Plein de references musicales et créatives en tout genre. toujours en musique.

De plus, cerise sur le gateau, Monsieur propose de telecharger un album gratuitement. Que demander de plus?

 

Son site : http://www.treblesandblues.com/index.htm

 

http://1.bp.blogspot.com/-NEVlH1t4PS8/TW18F586j0I/AAAAAAAABEs/HJtxcZLTDoo/s320/Album+Artwork+-+The+Blue+Note.jpg

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:29

Musicien canadien, il produit une musique assez planante, melange de hip hop, RNB, electronique ( si ça veut encore dire quelque chose). C'est pas trop le genre de musique que j'ecoute.

En tout cas le son est propre, les instrus sont bien. Ce qui me derange, c'est le coté Rnb, les voix qui n'arretent pas des faire des WWWouhouou  yeeEeeEEeEaHhhhh. Question de style.Mais je me dis que peut etre ça vous plaira. Sur le site trés sobre, il propose de downloader ses trois albums.

 

Son site : http://the-weeknd.com

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:36

Pour Herbert George Wells. 1866-1946. Cet homme était un ecrivain de science fiction et d'anticipation. Il a signé une tapé de titres connus, et largement adaptés au cinema : L'homme invisible, La guerre des mondes, l'ile du docteur Moreau, La machine à explorer le temps pour ne citer qu'eux.

Je connaissais ses histoires avec les films. Je n'étais pas super convaincu. ça avait une image un peu vieillotte et gentillette. Mais un jour, posé dans les rayons d'une étagère, je trouvais "L'homme invisible". Je le lu. Surprise.

En fait, son point de vue est interessant, puisque, dans les livres que j'ai lu, il place les personnages comme si ils étaient vus depuis l'exterieur de l'humanité.C'est un raccourci, mais basiquement, c'est ça.

Par exemple, dans La guerre des Mondes, il considere les humains comme nous considerons les insectes. On se fait massacrer sans aucune echappatoire, comme si nous decidions de broyer une fourmillière. La fatalité et l'impuissance face aux evenements en cours est également une constante d'aprés ce que j'ai vu.

De plus, au dela du coté fantastique, ses écrits portent en eux une forte dimension philosophique ( comme bien souvent dans le domaine SF/ fantastique).

Il questionne constamment la nature humaine pour en montrer sa force et ses travers.

Si un homme devenait absolument puissant par rapport à ses congenères, que ferait il de ce pouvoir? serait-il raisonnable?

Et si grace à la science, l'homme pouvait créer une nouvelle race d'etre hybride, comment la traiterait-il ?

ETC...

 

Donc, HG Wells pose avant tout des questions sur notre ethique, sociale et individuelle. Et c'est vraiment trés interessant à lire, vu comme ça.

 

http://pmcdn.priceminister.com/photo/Wells-H-G-L-homme-Invisible-Livre-163177930_ML.jpg

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:27

Boris vian... Un style d'ecriture à part.

 

Ses livres se lisent sans peine. L'attrape coeur est celui que je prefere, de par son caractère surréaliste.

En effet, dans ce roman nous suivons l'evolution de Jacquemort, un psychanalyste, qui arrive dans un village qui n'existe que pour lui meme. Dans ce lieu, les regles de vies sont bizzares.

La vie et la condition humaine n'ont pas la valeur qu'ont leur accorde habituellement. Prenant peu à peu connaissance du lieu, Jacquemort finira bien rapidement par se faire contaminer par l'esprit qui regne dans cet endroit. Quand on est dans un bain, on s'acclimate semble-t-il nous dire. Lors de ce sejour, il croisera des personnages plus etranges les uns que les autres. La bas, rien n'est impossible. Une belle reverie.

Dans un autre genre, vous pourrez aussi lire "J'irais cracher sur vos tombes".

 

http://www.decitre.fr/gi/26/9782253006626FS.gif

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:20

Ce roman à été publié en 1957. Je l'ai lu d'une traite.

L'histoire : un jeune baron, issu d'une famille noble, mais pas à flot. Son pere cherche a redorer le blason familial par des manoeuvres mondaines et politiques, mais Côme, le jeune baron ne l'entend pas de cette manière.

Suite à une prise de tête avec sa famille, celui-ci decide de grimper dans les arbres et de ne plus en redescendre. Jusqu'a sa mort. On suit donc les tribulations du baron perché qui etend sans cesse son royaume sylvestre, sur fond de revolution, d'amour et d'humanisme. Trés marqué par l'esprit des "lumières". Excellent bouquin.

 

 

 

http://www.decitre.fr/gi/72/9782020551472FS.gif

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:13

C'est un groupe canadien. A l'heure actuelle, ils ont sorti trois albums. Le style est melancolique, mais aussi trés mélodique. Une musique assez repetitive, dans le bon sens. ça devient obsedant, on est pris dedans. C'est vraiment une ambiance à part. C'est en ecoute sur pas mal de plateformes à la deezer par exemple. Je vous conseil l'album Stem Stem in electro.

Pour vous faire une idée, voici un de leur morceau : Folkways orange

 

 

 


 

 

 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 11:26

Voici un visuel issu de la série Villes sauvages. Melange de photomontage, collage et peinture. Format de 90x90 cm. réalisé en 2011.

 

ville-sauvage-1-copie-1.jpg

 

 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 10:45

Dans ma demarche, je separe en deux ma manière de créer. Soit au coup à coup, soit en serie.

 

Au coup à coup, je fais des images independantes les unes des autres (mis à part le style evidemment..). Chacune de ces images raconte une histoire qui lui est propre, et emploie la technique qui lui est necessaire.

 

Dans le cadre de la série, c'est different. Dans une serie, il y a une ou plusieurs contraintes fondatrices. Ces contraintes peuvent porter sur à peu prés tout, tant que tout les elements de la série sont soumis aux-dites contraintes.

 

Ces contraintes peuvent etre formelles (dimension, couleur, style particulier, support de creation), thematiques, techniques (n'utiliser que l'ordinateur, dessiner de sa "mauvaise" main,...), ou bien, par exemple, ne decider de faire apparaitre les travaux en un lieu ou/et un moment précis ( uniquement dans la rue, dans des encadrures de porte, si on pense par exemple a ce que l'on appelle street art).

 

Ainsi, Les contraintes sont arbitraires, et illimitées. Je trouve interressant d'alterner ces deux modes de création, car ils aident à developper le champ de creation. Le fait de travailler librement me permet d'experimenter, ou de concretiser une idée qui m'interesse ponctuellement. Le fait de travailler en serie m'oblige à varier sur un meme "motif", et donc à rechercher des solutions qui ne me parraissent pas evidentes de prime abord. Il faut creuser. Il est aussi interessant de noter que le travaille seriel dans la creation est porteur en terme d'exposition, puisque l'ensemble issu d'une serie est, du fait de la contrainte commune à tout les elements, par nature homogene et coherent.

 

Cependant, là ou j'emploi le terme série, d'autres parleront de theme.  A la base, il me semble, la série est issue du pop art (notamment Warhol ). Elle est apparue en réaction à la production industrielle de masse. Produire artistiquement en quantité, des objets quasiment identiques. La nomenclature n'est pas mon fort, ceci dit.

 

En tout cas, pour ce qui concerne ma création, je pense bien en terme de séries et d'objets individuels. A l'heure actuelle, je developpe plusieurs séries :

 

- Carré : regroupe des images de format carré de 30x30 cm

- Chair et lumière : ensemble de photographies prises selon un meme procedé et avec une choix de couleurs restreint

- Ville sauvage : part de la question : que se passerait-il si les villes étaient abandonnées?

- Tuxedo : collages réalisés à partir d'une image recurrente, un costume photocopié, puis composé avec des  images   trouvées dans les magasines afin de proposer des scenes variées.

- Parodie d'un mode sans faille : série mettant en scène un personnage recurrent, avec un style graphique epuré et schematique.

 

Pour voir cela de plus prés : www.arrb.fr

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 03:26

Bon, on ne le presente plus.

Il est passé à la posterité avec star wars. Le concept est interressant il faut dire.Aujourd'hui il a une filmographie consequente.

Mais là, interessons nous à la source. En effet, THX est le premier film réalisé par lui. C'etait en 1971. Le scenario aussi est de lui. On retrouve un univers futuriste. Mais flippant, vraiment. Dans la veine de 1984, Le meilleur des monde, etc. J'ai vu ce film il y a peu de temps, en 2011. Et bien j'ai pris une claque. 40 ans aprés, le film n'a pas bougé, bien qu'un peu old school. Faut dire que le parti pris graphique est efficace. Tout est dominé par le blanc, ce qui marque le coté asceptisé qui ne fait que renforcer l'idée d'alienation qui sevit dans ce film. Je vais m'arreter là, mais je vous encourage vivement à voir ce film. Ci joint le trailer.

 


 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 03:20

Absurde et décalée, cette animation m'a bien fait trippé. C'est completement halluciné... Au niveau technique, je ne sais pas comment il fait, mais je vais m'y interresser.

 

 


 

 

 

7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 03:03

Voici une video qui illustre bien le rapport entre image et son. Il s'agit de musique generé par un programme, un cycle animé. La gestion de la dynamique est vraiment impressionante. En plus j'aime bien le minimalisme de la chose. Simple et efficace...

 

 

 

 

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