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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 17:44
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 17:43
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 17:42
31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 12:59

Ce texte n'est pas de moi... je l'avais rencontré au cours de mes recherches universitaires. Je trouve qu'il resume en grande partie la situation actuelle...

 

 

 Tittytainment


  Connaissez-vous Vance Packard ? Il fut le premier, avec son ouvrage The Hidden Persuaders1, à attirer dès 1957 l’attention du public sur les techniques de manipulation mentale. Vous savez, ces techniques que la loi antisecte a  finalement renoncé à interdire… peut-être parce qu’elles sont plus souvent utilisées par les publicitaires que par les sectes.

En 1964, il publie un autre ouvrage, Une société sans défense, sur la surveillance et le fichage de la population par la police, mais surtout par les entreprises, où cette fois il n’hésite pas à comparer la société dans laquelle il vit, l’Amérique des années 1960, aux œuvres d’anticipation de George Orwell et d’Aldous Huxley : 1984 et Le Meilleur des mondes.

Le temps a passé depuis mais les livres de Vance Packard, de George Orwell et d’Aldous Huxley n’ont rien perdu de leur actualité. Le monde dans lequel nous vivons correspond à peu de choses près à ce qui était à l’époque imaginé comme un cauchemar.

 

Pourtant une fausse note subsiste : la dictature que redoutaient Orwell et Huxley était d’inspiration soviétique, mais le “ totalitarisme tranquille ” (2)  que nous connaissons aujourd’hui est capitaliste. Hormis cela, tout correspond : l’œil des caméras de vidéosurveillance épie chacun de nos gestes, nous sommes au seuil d’une normalisation génétique, la voix des médias nous berce du lever au coucher dans la douce anesthésie d’un divertissement médiocre et nous assure que notre monde serait parfait sans la petite délinquance et la contestation politique. Ce divertissement insipide comme un sucre d’orge porte même un nom : le tittytainment.

 

Ce terme inventé par Zbigniew Brzezinski, qui fut le conseiller pour la sécurité nationale auprès de Jimmy Carter, est une contraction de entertainment (divertissement) et de tits (seins en argot américain). L’évocation des seins se réfère ici plus à leur fonction nourricière qu’érotique. L’idée de Zbigniew est que, dans un monde où 20 % de la population mondiale suffira à faire tourner l’économie, le problème des nantis consistera à doser le pain et les jeux qu’il leur sera nécessaire d’accorder à la majorité démunie afin qu’elle se tienne tranquille :

Un coktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète (3).

 

C’est là que réside la différence entre le totalitarisme communiste et celui de nos “ démocraties-marchés (4) ” : l’ultralibéralisme a compris qu’il pouvait contenir par la douceur ses populations dans une aliénation passive que Staline cherchait à imposer par la force. Sylvio Berlusconi n’a menacé personne pour arriver au pouvoir, il a acheté des chaînes de télévision.

Dans le roman de George Orwell, la population ne peut pas éteindre la télévision dans les appartements individuels. Dans l’Italie capitaliste, elle le peut, mais elle ne le fait pas. Et l’auteur du Meilleur des mondes l’avait déjà compris :

Aldous Huxley n’a-t-il pas écrit que le mot d’ordre devenu classique de Patrick Henry – la liberté ou la mort – paraîtrait aujourd’hui mélodramatique ? Nous l’avons remplacé, soutient-il, par des exigences d’un tout autre ordre : “ Donnez-nous des télévisions et des hamburgers, mais débarrassez-nous des responsabilités de la liberté (5). ”

 

Ce nouveau mot d’ordre sonne le glas de nos démocraties. Un exemple ? La disparition du commerce de proximité au profit de la grande distribution. Les grandes surfaces se sont imposées par la douceur et la séduction à nos habitudes de consommation. Des prix bas, une gamme étendue de produits et de services : le consommateur ne résiste pas. Pourquoi résisterait-il ? Il ne veut pas comprendre que, quand la grande distribution aura totalement éliminé le commerce de proximité et quand les fusions entre groupes auront abouti à un partage stable du territoire, les distributeurs n’auront plus aucune raison de se gêner pour augmenter subrepticement leurs marges commerciales… mais ils n’auront pas davantage de raisons de revenir contrepartie de cette augmentation au choix et à la qualité autrefois assurés par le commerce de proximité ! Ils auront imposé une implacable dégradation du service rendu aux consommateurs en éliminant la production artisanale et en exigeant de leurs fournisseurs rapidité d’approvisionnement et quantités industrielles au détriment de toute qualité. Lorsqu’on est parvenu à s’assurer le monopole d’un marché et que tout boycott est devenu impossible, on peut tout à coup démasquer ses longues dents et tirer une grosse marge bénéficiaire de mauvais produits.

Le choix de la grande distribution aura été effectué “ démocratiquement ”, comme celui de la télévision de Berlusconi. Les réactions des consommateurs ne sont pas difficiles à prévoir, elles font l’objet de tant d’investigations, d’études et de sondages que les pièges tendus par les experts du marketing font mouche à tous les coups. C’est pour cela que la démocratie est si facile à acheter.

 

L’ultralibéralisme a parfaitement compris que les méthodes staliniennes tant redoutées par Huxley et Orwell étaient aussi maladroites qu’inutiles : pourquoi contraindre brutalement les citoyens à une béate passivité alors qu’une connaissance plus approfondie de leurs comportements démontre qu’ils ne demandent que cela ?

 

La population n’a nul besoin que l’aliénation soit obligatoire pour s’y adonner. Personne n’oblige encore les Italiens à regarder les chaînes de télévision de Berlusconi. Ce n’est que dans un second temps, quand tous les autres médias auront été éliminés, que celui-là deviendra obligatoire. Parce que la population préfère le divertissement à l’analyse, les grands groupes de presse et de télévision qui proposent un divertissement facile plutôt que des analyses sérieuses éliminent le journalisme d’investigation honnête et s’assurent progressivement un monopole de fait.

 

Une fois ce monopole installé par le “ choix démocratique du marché ”, les informations indispensables à la vie quotidienne ne passeront plus que par ce vecteur unique et le rendront obligatoire. Après que nous lui aurons nous-mêmes souhaité la bienvenue, la dictature sera entrée par nos portes grandes ouvertes et se sera installée à notre table.

 

Philippe Laporte

 

(1) En traduction française : La Persuasion clandestine, Calmann-Lévy, 1958.

(2) André Bellon, Anne-Cécile Robert, Un totalitarisme tranquille, Syllepse, 2001.

(3) Hans-Peter Martin et Harald Schumann, Le Piège de la mondialisation, Solin – Actes Sud, 1997, page 13.

(4) Gilles Châtelet, Vivre et penser comme des porcs, Folio, 1999.

(5) Vance Packard, Une société sans défense, Calmann-Lévy, 1965, page 22.

27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 13:57

 

 

Voici une video montrant une intervention dans l'espace public. L'idée part d'un tableau que j'avais en tête... Comme un ange en cage. En me promenant, j'ai vu des grilles, un espace vide pouvant s'apparenter à une cage. voila.

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:50

montage-welcome.jpg

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:42

Nouvel album !!! j'adore le trip hop. Style musical un peu batard, aynat eclos au milieu des années 90, difficle à definir precisement. Un peu hip hop, un peu electro, un peu rock, blues, jazz. C'est vaste. Aujourd'hui, les classifications sont un peu plus précises. Peut être trop. Ce qui importe, c'est la musique. On cite souvent Bristol comme ville d'origine du trip hop, avec des groupes phares comme Portishead,Tricky, Morcheeba, Hooverphonic, ...

 

Tricky donc, propose une musique assez sombre, voire inquietante. Mais forte. particulierement ce nouvel album, False idol, sorti cette année. Voila, à écouter.

 

 

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:39

Hans Op de Beeck est un artiste belge, qui a produit nombre de travaux artistique, allant de la photo graphie jusqu'aux installation gigantesque, sans oublier le modele reduit. Il a presenté et expliqué son axe de travail dans des textes inclut dans son livre monographique "On Vanishing".

J'ai traduit ces textes afin de mieux comprendre. Voici le troisieme texte : Ruins

 

HANS OP DE BEECK_RUINS

 

 

Nous rencontrons un bâtiment en ruine dans un paysage désolé. La maison et ses alentours sont dévastés. La nature n'a pas encore eu le temps de prendre possession des lieux, Les murs ne sont pas patinés par le passage du temps. Peut être que location (3) est une ruine récente, auquel cas ce n'est pas une ruine du tout, puisque les ruines émergent du passé. En fait, la scène ressemble à un champs de bataille, une cible direct de tir de mortier. Il n'y a pas de nostalgie ici, pas de faux sentiments. La réalité de la scène est brutale et implacable, souvenir d'un récent épisode de guerre, un génocide peut être.

Le bâtiment n'est investit par personne, ni par le travail des éléments, et la blessure est encore fraîche. L’œuvre déclenche la vision générique de phénomènes catastrophiques. Villes déchirées par la guerre, et victimes innocentes aperçues dans les journaux et reportages.

Notre conscience, cependant, ne peut envisager seule la gravité de situations abstraites, et nécessite un exemple tangible pour contextualiser et animer ces « souvenirs ». Pour que le modèle réduit fonctionne il lui faut notre empathie, notre implication et notre volonté de compléter l'image qui nous est présentée.

 

http://www.ronmandos.nl/uploaded_image/filecolumn/1029/full/Location_4_op_de_beeck_h.jpg

 

Location (4) étend le thème de situation critique du niveau individuel au niveau collectif. Ici, une ville entière a été bombardée, la fontaine centrale crache encore de l'eau. Quand la tragédie frappe, nous devenons attachés à la minutie, aux détails épars de la vie quotidienne, pour exclure temporairement l'horreur des événements. La fontaine, modeste détail, capture notre attention et dévie nos pensées, nous rappelant la banalité de la violence et du mal.

Mais qui se rappellera de ce qui c'est passé ? Quelle tache est-ce de se souvenir de l'indicible, d’un événement trop effroyable pour être évoqué ?

M.Auge propose que cette tache soit déléguée aux descendants, non aux survivants. La survie nécessite l'oubli, le manque de souvenirs, comme un moyen de continuer. Le souvenir et la vigilance nous garde de répéter le passé. Les objets officiels de vigilance prennent bien des formes, mais appelons les simplement mémoriaux. Ces mémoriaux peuvent recréer entièrement des événements, les réinterpréter, les réinventer, fournir des preuves fragmentaires par le biais de reliques. La mémoire officielle, aidée par le passage du temps, cependant, tend à esthétiser et enjoliver l'horreur de la destruction. Les monuments de la grande guerre, par exemple, n’évoquent pas la folie meurtrière des champs de bataille, ni la peur ressentie par les hommes, rien qui ne pourrait être représentatif de ce qu'ont vécu les soldats débarquant en Normandie. Les mémoriaux, au sens public, vont vers l'abstraction, rendant les événements présentables aux yeux de chacun.

 

Au contraire, location (4), étant une œuvre d'art, peut être décrite comme un anti-mémorial, elle reconstruit sans abstraction ou consolation. Elle montre l’absence de vie, de protection et de compassion. Elle ne cherche pas à proposer un palliatif aux événements, mais pointe l'absence, le vide laissé par la disparition de tout ce qui nous rend humain.

Il est important de garder à l'esprit que ces ruines ne sont pas le résultat d'un acte guerrier, ou de l’érosion, mais sont le fruit du travail de l'artiste, qui a construit les bâtiments pour pouvoir les détruire ensuite. Les ruines, donc, sont au départ une chose entière, qui est ensuite mise en pièces. Construire une ruine va contre le concept de ruine, c'est un contresens. Ainsi, déconstruire, revient à faire pour défaire.

En un sens, la ruine est vue pour fournir un support narratif, connectant différentes époques, l'avant et l’après. Le déclin, lent et progressif, est toujours associé à l'archivage du temps.

Mais, alors que le déclin et l'oublie relèvent du temps, ils couvrent également leurs propres traces, devenant l'inverse du souvenir : l'oubli nous ramène au présent, même si cela se conjugue à tout les temps : au futur pour vivre le commencement, au présent pour vivre le moment, au passé pour vivre le retour, dans tout les cas pour ne pas être répété. Nous devons oublier pour rester présent, oublier pour ne pas mourir, oublier pour garder espoir.

Le travail Loss montre une analogie entre la mémoire et l'oubli, et la manière dont ils coexistent. Le public voit la scène au travers de ce qui semble être une fenêtre, dans une cave décrépie. L'image présentée alterne entre dessins de jardins animés numériquement et images de zone de combat.

Les images du jardin attisent les souvenirs, celles de guerre, l'oubli. Quand il ne reste plus rien, il n'y a rien dont on puisse se souvenir.

Ainsi, nous sommes attirés par la perte, comme l'explique M.Proust : quand rien ne subsiste d'un passé lointain, après que tout le monde soit mort, après que les choses soient brisées et éclatées,

figées, seules, plus fragiles, mais avec plus de vitalité, moins substantielles, plus persistantes, l'odeur et le goût des choses restent gravés pendant longtemps, comme les âmes, prêtes à nous rappeler, attendant leur heure, au milieu d’autres ruines ; et porte sans gloire et presque impalpablement, l’essence d’un vaste ensemble de souvenirs.

 

L'allusion de M.Proust trouve un échos dans la scène apparemment inerte dépeinte dans Staged memory, un modèle réduit sur table, reproduisant un parc vide dans lequel les arbres nus nous indiquent qu'il s'agit de l'hiver, ou du jeune printemps. Le modèle s'ouvre à nous, présentant les arbres entourés par une barrière, semblable à un décor de théâtre. L'arrière plan se compose d'une projection vidéo de ciel nuageux. Une statue de la Madonne surveille l'aire de jeu déserte. Un ballon rouge reste là, abandonné, et nous rappelle également comment l'artiste utilise ce genre de détail pour appeler la fiction, la narration. Le détail le plus trivial de la scène est également celui qui déclenche l'histoire.

Le ballon rouge est probablement l’élément le plus instable de la scène : il est aisément périssable, et, par dessus tout, il ne s'attache à aucun lieu. Le jouet est l'incarnation physique de la fiction : c'est un matériau de fantaisie, un point de départ pour l'imagination. Le jouet ouvre un monde intérieur, se logeant dans  un espace privé auquel le terrain de jeu n’a pas accès. Le jouet, en résumé, peut représenter une lueur d’imprévisible, de liberté. Dans un autre sens, le jouet inanimé reprend le thème des natures mortes, de la vie arrêtée. Mais une fois animé, le jouet n'est plus l'expression de l'abandon, ou de la perte, mais il initie un autre monde, un monde de rêve éveillé. Ici, le début du temps narratif n'est pas une extension du temps quotidien, c'est le début d'un monde temporel entièrement nouveau.

 

G.Bachelard invoque ce rêve éveillé comme un élément crucial de nos vies créatives : le rêve éveillé, des  la première seconde, est un état « constituted » (je n’ai pas su traduire…). On ne le voit pas commencer, et pourtant il commence toujours de la même manière, c'est à dire comme une fuite par rapport aux objets proches de nous, pour s'en éloigner au maximum, pour atteindre un ailleurs. Quand cet ailleurs se cale dans un environnement naturel, pas dans les images du passé, il est immense. On peut dire que le rêve éveillé est la contemplation originale.

Bachelard avance que nous nous appuyons sur ce qui est proche pour nous projeter ailleurs. Dans Staged memory, nous sommes rendus immobiles par la rigidité de la scène, pour simplement en être extrait une fois de plus par les éléments narratifs. Dès que nous devenons immobiles, nous sommes ailleurs, nous rêvons dans un monde qui est immense. De ce fait, l'immensité est le mouvement de l'homme immobile. C'est une des dynamiques constantes du rêve éveillé.

 

http://realestatearts.files.wordpress.com/2011/08/stagedmemory1.jpg

 

La mnémonique s'ancre dans la forme des lieux et objets employés depuis l'antiquité comme éléments pour aider l'art de la mémoire. Les poètes et orateurs mémorisaient leurs récits en suivant un chemin dans un bâtiment imaginaire, avec des objets placés stratégiquement à l’intérieur pour activer la mémoire. Mais, restituer la mémoire n'est pas la même chose que se souvenir, car cela place un événement passé dans le présent, et donc, altère son placement chronologique. Et, puisque le souvenir est toujours un événement antérieur, le présent s'introduit dans l’expérience, le changeant pour y inclure des lectures nouvelles. Ainsi, chaque effort de souvenir implique du matériel nouveau, fournit par le temps du souvenir. A.Koestler avance que : « La mémoire est une vaste archive d'abstraction et de « curios », qui sont tout le temps réarrangés et réévalués par l'archiviste, le passé étant constamment recrée par le présent ».

Mais la plupart de ces refontes ne sont pas faites consciemment. Les canons de la perception et de la mémoire opèrent instantanément et inconsciemment. Nous jouons constamment à un jeu dont nous ne connaissons les règles.

Les souvenirs les plus puissants sont souvent les plus anciens, qui, par le rappel, sont incessamment embellis ou amplifiés. Ce sont les moments les plus précoces, notre enfance. La miniature et le modèle réduit réfèrent toujours à l'enfance, dans lequel nous imaginons notre propre réduction. Le changement imaginaire de taille est également présent dans les jeux d'enfants, s'imaginant tantôt Gulliver, puissants et capable de dominer leurs aînés, ou tantôt lilliputiens, pouvant se faufiler dans la moindre fissure.

(…)

Les œuvres de l'artiste partagent deux dimensions particulières : l'espace, au travers du rapport d’échelle, et le temps, en tant que lien fracturé avec le passé. Les projections ne sont pas des documents d’événements réels, elles réinterprètent, donnent forment aux souvenirs ou aux observations passées. Ce sont souvent des œuvres immersives. La rencontre entre l'image fictionnelle et la vie du spectateur est facilité par l'absence de seuil.

Le besoin de retour en arrière est inévitable, car il forme une stratégie de contrôle, pour chaque nouvelle expérience que nous faisons.

Bien différente, cependant, est la répétition involontaire des souvenirs.

Dans cet état, nous sommes visités par un passé insoluble et irrésolu, incapable d’échapper à notre destin circulaire : la répétition compulsive.

La répétition, dans le travail de l'artiste, est un processus de ruine, il regarde le passé -la ruine originale- en face, et se damne à s’émietter en tentant de reconstruire ce qui n'existe plus. Revisiter les ruines ne produit rien de plus qu’une épitaphe, traduite en langage ou en vision.

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:00

Un petit mot sur Jung. Cet homme était psy. Disciple et ami de Freud, avant que leur point de vue ne divergent. Freud est interessant aussi, evidemment, mais je trouve que l'approche de Jung est plus riche. Ceci dit, je ne suis pas un expert. Jung, c'est de la psychologie analytique. Je me suis interessé à cela en cherchant à mieux interpreter la symbolique des oeuvres d'art, celles ci étant fruit de l'esprit, en grande partie inconscient. Donc, j'ai lu "Psychologie de l'inconscient", que je vous resumerais un de ces jours. Vaste sujet que je ne détaillerais pas ici. On doit à Jung des concepts comme les archetypes et l'inconscient collectif. Celui ci considere egalement l'inconscient comme (au moins) une dualité entre l'anima/animus, qui est la partie animale de l'esprit, "physique", et la volonté de puissance, qui correspond à notre besoin de progression et d'achevement. Enfin, bref, c'est un peu compliqué à expliquer ici. Mais je vous conseille de le lire. C'est trés utile pour se comprendre. Tout le monde devrait le lire.

 

http://www.cgjung.net/oeuvre/images/psychologie_inconscient_poche.jpg

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:51

Voici un article sur des vies minuscules.

Un artiste mets en place des scenettes à echelle reduites dans l'environnement urbain. Des personnage qui semblent perdus au sein d'un monde qui les depasse. Trés revelateur. 

 

Je m'interesse bien à la miniaturisation, c'est un mode d'expression que je trouve pertinent. Je reviendrai dessus plus amplement, via un text de Hans op de Beek. A la fois, cela permet d'apprehender les grands espaces, de nous les approprier, de nous placer au dessus, de manière à saisir l'ensemble d'une situation qui nous est d'ordinaire inaccessible. Et, puis, il y a un lien etroit à l'enfance. Quand nous prenions le temps de regarder les fourmis.

 

Ps : Cet article est issu du magazine Boum bang. je vous coneil de flaner sur le site, il y a plein de choses sympas .

 

http://www.boumbang.com/cement-eclipses

 

http://www.boumbang.com/wp-content/uploads/2012/03/Cement-eclipses-Follow-the-leaders-BCN-540x361.jpg

25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:46

Exotique comme nom ? Royksopp, c'est un groupe Norvegien de musique elctronique. Je trouve que ça se ressent dans leur musique. Un coté scandinave si on veut. Trés aérien, vaguement melancolique. Les albums que je conseille : melodie A.M, excellent, et Senior. Les autres sont sympa mais pas aussi efficaces à mon gout. Voici ce que ça donne :

 

 

20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 18:08

Ska-punk-blues-rock-reggae = Sublime. Voila ce que mélange Sublime comme influences. Ce sont des californiens, ils ont un son assez caracteristique. Le chanteur est mort il y a quelques années laissant derrière lui de trés bons disques réalisé avec ses comparses. voici un aperçu :

 

 

20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 18:01

explorateurs.jpg

6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 19:24

DSC_4565.JPG

28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 14:25

C'est un groupe que je viens de découvrir. De la musique electronique, trés synthé. Ils ont notamment "participés" à la  Kitsuné maison compilation n°7. C'est cool comme son, pas agressif, mélodieux. Comme j'aime , en gros. ça m'évoque des images de science fiction par exemple, une planéte inconnue. Voila un morceau qui vous donnera une idée du truc...

 

site web : http://chateaumarmont.fr/

 

 

 

26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 19:55

Une merveille esthetique... sans commentaire. Regardez sans plus atendre.

 

 

26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 19:51

Est un court metrage fascinant... L'idée est bien vue, la narration efficace, l'ambiance sombre, teintée d'humour. Proche du polar. j'ai adoré, et apparamment je ne suis pas le seul...

 

 

 

 

25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 15:06

Aimez vous la musique douce ? Moi, oui. Surtout quand c'est melodieux, et plein de vie. Et bien, voici un album que je vous recommande: Junip c'est le groupe, Fields c'est l'album.  Un trio suedois, dont fait partie jose Gonzales bon chanteur et guitariste. Fields date de 2010.  C'est calme, ça flotte dans l'air. Je sais pas comment, mais ça respire, ça apaise... Tendez l'oreille :

 

 

20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 12:37

pingoo2.jpg

Image numérique, 2013

 

20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 12:29

Un travail photographique, de composition. Le photographe presente

des monuments sous forme de planches contact, qui servent à selectionner les bonnes et mauvaise photo d'une pellicule, à la base. Le resultat : des morceaux de monuments restituant l'ensemble, sans pour autant le representer. Il ne s'agit pas de photo de tourisme, mais peut etre plus de questionner la mnière de definir une forme et un symbole.

 

A voir : http://www.tkellner.com/

 

http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2013/03/monument-planche-contact-05.jpg?_cfgetx=img.rx:400;img.ry:600;

8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 10:45

C'est une photographe qui questione le lieu. Elle crée une adequation entre le lieu ou elle présente son oeuvre, et l'oeuvre en question. Celle ci est un travail photographique, qui met un scene un paysage photographié en le raccordant au lieu, donc, ou elle l'expose.Je trouve ça superbe. A voir

 

 

http://www.noemiegoudal.com/

 

http://www.noemiegoudal.com/images/haven/reservoir.jpg

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:24

 

J'aimerais developper ma page facebook. Mais il me manque quelques abonnés.

Donc, si je pouvais avoir quelques "like" supplementaires sur celle ci, ce serait nickel.

Si vous aimez bien, n'hesitez pas à cliquer, merci.

 

>>>>>  Facebook Arrb

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:11

Nous-sommes-variable.jpg

 

 

Image numerique, 2013

 

 

 

 

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 21:49

Celebre créatif français, Jean paul Goude est polymorphe, pluridisciplinaire. J'avais été voir sa retrospective l'an dernier. J'y ai vu beaucoup de bonne choses. Mais deux traits de sa création ont particulièremment retenu mon attention.

 

1/ L'incarnation des années 80

2/ ses decoupages collage.

 

C'est une question de style, en somme.  Mais quel style, à mon gout. Pour les années 80, c'est tout simplement qu'il a explosé à cette epoque et su imposer sa griffe. Mais il est toujours en activité, cher lecteur. Je t'invite donc a consulter son site. Qui lui aussi est tout en style.

 


http://www.jeanpaulgoude.com/

 

 

http://media.paperblog.fr/i/510/5109422/jean-paul-goude-sexpose-arts-decoratifs-L-Q9RNLC.jpeg

13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 12:12

BLU

STREET ART .... Celui ci est bon. BLU est son nom. J'avais pris connaissance de son travail il y a quelques années par le biais d'un video qu'il a poste sur internet. Une animation de 5 min, réalisée en image par image, en dessinant à m^me les murs. impressionant déja. Depuis, de temps à autres, je jette un oeil à ses productions. Toujours original. il a un style bien marqué. Et donc, interessant

 


http://www.blublu.org/

 

 

 

 

 

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Ce blog porte sur les choses ayant trait à l'art, à la création, et à la culture en general.

Etant donné que je suis artiste, vous trouverez ici des informations concernant ma pratique, mes actualités, mes reflexions.

j'y poste également des articles sur ce qui me marque :  la musique, la video, les livres, les expos, les travaux d'autres artistes...

Enfin, j'y dépose aussi quelques notes et mementos théoriques, ou résumés d'ouvrage que j'ai étudié.

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