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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:44

Dadaiste de la première heure, C'est mon artiste preferé de ce groupe. Notament pour son emploi du collage. J'aime l'ambiance qu'il pose, et son style qui claque. En gros, c'est un pionnier. Ses images ont plus d'un siecle, elle pourrait avoir eté faites hier. Que dire de plus.

 

http://archimede.bibl.ulaval.ca/archimede/fichiers/23120/23120025.jpg

30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:34

Artiste belge, dont je viens de prendre connaissance. Son travaille m'interesse, car il aborde des themes proches de ceux que je suis moi même en train de developper. D'ailleurs, je mettrai en ligne d'ici peu la traduction de quelques texte qui se trouvent dans son bouquin "On vanishing".

Cet artiste, donc, fait preuve d'une pratique pluridisciplinaire, passant de la photo, au dessin, aux installations (gigantesques) , à la video,...

Outre la manière dont il articule se pensée, je retiendrai de lui la mise en volume des ses scènes. Le modele reduit se prete bien au theme des villes sauvages que je developpe en ce moment. Oui, je le sens bien... D'autant que j'ai deja une certaine experince du maquettisme. Mais bref, allez faire un tour sur son site, il est bien fait, et documenté.

 

http://www.hansopdebeeck.com

 

http://3.bp.blogspot.com/-iOHR5YEsLqg/T6qBvXSftVI/AAAAAAAACas/hAjyNFkPhz8/s1600/Location%286%29_2.jpg

30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:27

C'esy une photographe allemande qui a une approche vibrante de la photographie. Je trouve, avec un coté impressioniste même.

Je pense qu'elle procede par superposition d'images, et par decalage. Les forme se melangent, jusque à la limite de l'abstraction, mais l'on reconnais quand m^me la scene. bon dosage.Plein de poesie tout ça.

 

 

http://theworldofphotographers.wordpress.com/2012/07/11/stephanie-jung-photographer/

 

 

http://theworldofphotographers.files.wordpress.com/2012/07/stephanie-jung-20.jpg

 

30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:24

octobre-rouge.jpg

30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:17

Un court metrage de Koji Yamamura, 2002. Une animation prenant la forme d'une comptine, un peu tirée vers l'absurde.

On peut aussi noter la manière dont est revisitée la tradition picturale japonaise. Bien vu...

 

 

 

30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:00

Raoul Servais est un realisateur  de court-metrages , ayant notament remporte une palme d'or au festival de Cannes pour Harpya. Egalement, Papillon de nuit, autre réalisation, m'a particulierement nteressé. J'aime l'ambiance, sombre et suréaliste, l'humour noir, et le style, mélangeant photo et peinture. Les couleurs, un peu surannées, le melange des images, bref, c'est à voir.

 


Harpya :

 

 

3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:46

Klimt-Eastwood.jpg

3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:45

Le-dejeuner-presque-sur-l-herbe.jpg

3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:44

haiti.jpg

3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:43

cerbere.jpg

3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:42

miaousss.jpg

1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 19:33

Deux artistes travaillant eux aussi in Situ. Ils ne bossent pas ensemble, mais utilise un langage proche, basé sur l'anamorphose et le monumental. C'est un procedé qui permet de jouer avec les perspectives et de les contourner. Relativement basé sur des formes geometrique, je vous invite à decouvrir leurs travaux respectifs...en photo. Mieux vaut voir une anamorphose en 3d ceci etant dit...

 

Felice Variniwww.varini.org

 

 

Georges Rousse : www.georgesrousse.com

 

 

1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 19:25

Un artiste initiateur de l'art" urbain" en France. Son travail consiste en le collage des personnage dans des endroits ou leurs attitudes font sens... Pignon ernest dessine des corps, des personnages en noir et blanc. Ils ne  posent pas naivement, ils sont composés à partir d'images empruntées à des artistes tels que Le Caravage ou autres peintres "classiques". On trouve dans les images de Pignon ernest un coté tres traditionel, qui contraste avec la modernité de ses choix artistiques, qu'ils s'agissent de la manière d'exposer ces oeuvres, ou des idées vehiculées.  Vraiment, un artiste on ne peut plus interessant.

 

A voir sur son site web, les traces de ses passages.  www.pignon-ernest.com

 

 

 

1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 12:58

Voici un txt que j'ai ecrit il ya kk tps à propos de l'alienation. Article ecrit dans le cadre de mes recherches universitaires, portant sur le thème de la publicité.

 

Aliénation

 

A l’origine, ce terme s’appropriait à la vente, ou cession, d’un bien ou d’un droit. Ce terme perd son sens de transmission pour devenir dépossession. Selon le Petit Robert, l’aliénation consiste en l’abandon (volontaire) ou la perte (involontaire) d’un droit naturel.

Qu’est ce qu’un droit naturel ?

Je suppose que c’est un droit qui nous revient de nature, en d’autres termes, un droit non artificiel, non juridique. Un droit naturel n’est donc pas un droit inaliénable.

 

Pour mettre mon travail en parallèle avec cette première approche, je me demande en quoi la publicité, en tant que symbole d’un système commercial, est une aliénation. Cela revient alors à chercher de quel droit naturel nous prive la publicité. Ce point mérite à lui seul quelques pages. Mais brièvement, sans argumenter, la publicité vise à nous priver de libre arbitre,  à nous empêcher de nous construire une culture propre, elle vise également à tuer notre langage. Plus simplement la publicité nous prive de la contemplation esthétique et gratuite de notre environnement quotidien, celui-ci étant submergé d’incitations à l’achat au détriment de la beauté et de la poésie que chacun saurait y trouver.

 

Revenons à la notion d’aliénation. La définition ébauchée par Hegel (philosophie de l’esprit), puis approfondie par Marx (réflexion sur la société), résume assez bien en quoi l’aliénation est liée à la publicité. Voici cette définition : état de l’individu, dépossédé de lui-même par la soumission de son existence à un ordre de choses auxquelles il participe mais qui le domine.

La publicité est un pouvoir sans visage, qui est pourtant omniprésent chez nous et contre lequel nous n’avons que peu de moyens d’action et qui donc, nous domine.

 L’aliénation est donc une notion qui s’impose lorsqu’il s’agit de mener une réflexion sur le système publicitaire.

 

L’étymologie de ce mot nous fournit quelques renseignements supplémentaires sur la nature de l’aliénation.

De source latine, cette notion évoque un fort rapport à « l’autrui ». On retrouve ce sens premier dans la langue anglaise, puisque « alien » signifie étranger.

Aliénus veut dire à la fois vendre, et convoiter le champ d’autrui. Le mot latin est plus emprunt de négativité que dans notre langage courant, car il se traduit également par « détacher », « rendre hostile ».

Il faut noter que « l’autrui » dans cette notion n’apparaît qu’en filigrane. L’aliénation se fait au dépend d’autrui.

 

La notion d’aliénation fait donc graviter la vente, l’hostilité, la convoitise, la perte.

On se rend compte que chacun de ces termes réfère directement à la publicité.

La vente est l’essence même de la publicité. L’hostilité se retrouve dans le vocabulaire guerrier qu’emploi les publicitaires (campagne, cible, stratégie,…). La convoitise est un moteur largement employé en vue de déclencher des pulsions d’achats (achetez le, votre voisin en rêve…). Enfin la perte est si présente que pour la mettre en évidence il suffit d’y réfléchir quelques secondes.

 

Dans le langage courant, l’aliénation réfère en premier lieu aux maladies mentales. « Menter aliénare » signifie en latin « ôter la raison ». Le terme d’aliéné est désuet dans le milieu de la psychiatrie, cependant la connotation demeure. Cet autre axe de la définition ne concerne pas directement mon travail, mais elle me renvoie tout de même à l’image de la camisole. A la base employée pour ceindre les aliénés, elle fut remplacée à la modernité par des médicaments. On parle donc de camisole chimique. Une camisole pour l’esprit. Quelque chose qui vous empêche de pensez librement, qui vous apaise…La publicité  serait-elle une sorte de camisole médiatique ?

1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 12:50

Andy WARHOL, « Ma philosophie de A à B et vice versa », 2007, flammarion.

 

 

 

« Ma philosophie de A à B et vice versa » est un livre exposant différentes anecdotes contées par Andy WARHOL, cela nous donne une idée de sa façon de penser. Ces propos ont été recueillis puis mis en forme par Pat HACKETT.

 

Le rapport au temps est très flou dans cet écrit : il ne suis pas de chronologie, il est écrit au présent et se constitue de nombreux dialogues. Cependant on peut dire que ces réflexions portent sur l’Amérique des années soixante, soixante-dix ; le livre datant de soixante quinze.

 

 Le livre s’articule autour de différents thèmes, sans vraiment s’y tenir, car Andy WARHOL cultive l’art des digressions. Les thèmes mis en avant en tant que chapitres sont donc abordés tout au long du livre.

J’ai  choisi de condenser les informations que nous livre Andy WARHOL selon les thèmes les plus récurrents.

 

Avant tout il convient de s’attarder sur le titre de l’ouvrage : « Ma philosophie de A à B et vice versa ».

Après lecture, je dirai que la philosophie de WARHOL peut se résumer par « rien et son contraire ». La vie est rien. Rien n’est rien. Tout est rien. Ce principe est énoncé à maintes reprises, il est absolu à ses yeux.

L’autre élément important du titre, A et B, situe en parti le rapport que Andy, A, entretient avec les autres, B. Il décrit B comme n’importe qui permettant de tuer le temps.

Il représente un individu, mais s’inscrit dans la masse, B est impersonnel. Cela montre un attachement très vague aux personnes qui entourent A.

« B est n’importe qui et je ne suis personne » dit-il.

 

La relation de A à B est distante. On pourrait simplifier en disant que A utilise B, comme B utilise A ; à la manière d’un objet.

Une seule personne a su fasciner A, une femme qu’il côtoyait du nom de Taxi. Cette fascination, WARHOL la considère comme une forme éventuelle d’amour.

Cependant Taxi n’a aucune attache affective apparente, elle obtient donc toujours ce qu’elle veut. Taxi utilise les gens comme des objets, des moyens d’arriver à ses fins. Cela marquera profondément A.

Taxi est obsédée par la possession, la collection. Cela se retrouve également chez A.

Taxi est pur égoïsme. Taxi est la négation constante. Elle ne cesse de mentir.

Ainsi, elle n’est personne et elle est tout le monde. Elle ne se confie pas aux autres.

Cela plait à A, car il a l’impression d’endosser les problèmes que les autres lui racontent.

Je pense que WAHROL à su s’inspirer de la manière d’être de cette femme, afin d’obtenir ce qu’il voulait et de ne pas être affecté par le monde extérieur.

 

 

 

Concernant le domaine sentimental, A a longtemps cherché l’amitié en vain. Il pense que lorsque l’on cesse de vouloir quelque chose, alors on l’obtient.

Andy  se sent peu aimé. Il a d’ailleurs horreur être touché. Quand il cherche après des amis, il trouve le rejet.  Quand il ne cherche plus, les gens se confient à lui. Il n’aime pas cela. A n’a de problèmes propre, il pense simplement endosser ceux des autres.

 

La relation la plus approfondie qu’Andy entretient est avec sa « femme », qui est un magnétophone. Un magnétophone est capable d’écouter et de répéter. Cela se base sur le fait qu’une relation suivie consiste à ressasser sans cesse les mêmes choses.

Cependant A aime se sentir entouré, d’où l’emploi de B.

 

Le plus bel amour est celui auquel on ne pense pas, ou celui qui ne se réalise pas, comme dans le cadre d’une relation téléphonique. Pour A l’amour est désillusion. Ce que l’on veut nous faire croire n’est pas ce que l’on vit.  L’amour, le sexe, la beauté devraient être enseignés à l’école. Le meilleur moyen de montrer cela reste le film. Pas le cinéma. Le film. Les siens montrent par exemple comment deux personnes peuvent faire connaissance. Cela a un but sociologique, empirique. Le cinéma, lui, est si puissant qu’il anesthésie les émotions réelles, de fait que celles-ci semblent dés lors sorties tout droit d’un écran.

 

A est marqué par la désillusion. Cela se base sur le simple constat que « tout change si vite  qu’on a aucune chance de retrouver intacte l’image de ses rêve lorsque on est enfin prêt à les affronter ».  On cherche toujours l’image de ce que l’on a considéré comme fantasme. Les gens frigides sont prêts à aller beaucoup plus loin pour cela.

Lorsque l’on réalise ce fantasme, celui-ci semble fade par rapport à l’espérance entretenue jusque là.

L’inconnu possède une aura, qui nous touche. Mais elle s’évanouit dés le premier contact. En vérité, ce n’est pas la chose elle-même que l’on désire, mais l’idée que l’on se fait de la chose.

 

Cela nous mène à une autre préoccupation importante de A : la beauté.

A est sensible à la beauté, il rêve d’être une beauté lui-même. Il essaiera même d’être mannequin à plusieurs reprises.

Il prête une attention particulière à l’apparence. Il se maquille, utilise des barrettes pour tendre sa peau et moins vieillir.

Cependant A sait qu’il n’y a pas de beauté totale. Elle est éphémère ou mal repartie. Il faut toujours être clair sur ces défauts d’apparence et les annoncer dés le premier contact. Après, dans le cas d’un intérêt plus profond pour vous, on ne pourra pas vous les reprocher. Cela vaut pour les tous les défauts, temporaires ou permanents.

Si les années passent, une beauté ne change pas; elle reste belle. Quand on est démodé, il faut s’accrocher. Si le style est bon, il reviendra et vous serez à nouveau une beauté.

La beauté est une loi de la majorité. La différence peut donc être belle si elle brise la monotonie de la beauté.

 

La beauté peut être accrue en passant sur pellicule grâce au magnétisme de l’écran.

La beauté personne est différente de la beauté photo. En passant sur ce medium elle gagne une demi dimension. Dans un film elle gagne une nouvelle dimension complète car elle se situe dans l’action. L’action est importante, c’est pour cela que les parleurs sont magnifiques. Ils « font » alors que les beautés « sont ».

Néanmoins, si il est possible d’accroître la beauté, il est plus simple d’enlaidir quelque chose. Selon A, il suffit de la rendre sale. La saleté enlaidit. On retrouve une obsession du propre chez WARHOL.

 

Ce qui procure un véritable sentiment de propreté chez A, c’est l’argent. Il est peut être passé de mains en mains, mais il « lave » Andy.

 L’attrait pour l’argent est une constante chez lui, tant et si bien que l’argent devient la condition de son bonheur.

Son intérêt se porte avant tout sur l’argent en tant qu’objet, surtout l’argent américain. Il n’utilise que du liquide, il l’utilise par poignée.

L’argent est important car il signe la hiérarchie dans la société américaine. Il est suspect d’avoir trop d’argent dans la vie de tous les jours, car la masse n’est pas censée avoir beaucoup d’argent. Néanmoins A cultive un certain goût pour la simplicité ; il aime dépenser son argent dans des choses communes. Andy dépense par jalousie, il achète des choses car il ne supporte pas l’idée que quelqu’un d’autre puisse les acheter et qu’elles soient valables. Cela prévaut pour tout.

Il aime dépenser pour dépenser. Il peut prendre un taxi pour aller à la banque retirer de l’argent pour payer cette même course de taxi.

L’argent lui sert aussi à acheter des amis.

Tout comme l’argent, Andy collectionne les preuves d’achat. Il aime les étaler et les contempler. C’est l’objet argent et la transaction qui intéresse A, et non le capital. Cela explique en partie la perception qu’il a de l’art.

 

L’art est une valeur marchande, à tel point que l’œuvre ultime à ses yeux serait d’accrocher telle quelle une liasse de billets au mur plutôt qu’un tableau.

A en tant qu’artiste  évolue pour devenir non plus créateur d’art, mais producteur d’art.

Son atelier, « l’usine », compte de nombreux exécutants.

Ce qui est intéressant dans le fait de faire travailler d’autres personnes pour vous, outre le fait de pouvoir produire plus, réside dans la « transmutation ». Quand A donne des directives, il s’agit de communication, de « transmission ». Lorsqu’il y a une incompréhension dans cette transmission, elle se répercute sur la globalité du processus de création de l’œuvre. Au final entre l’œuvre attendue et l’œuvre effectuée, il y a des différences. L’œuvre a transmutée, et cela devient à la longue plus intéressant. Il faut partir du constat que l’échec n’est qu’un point de vue. « On peut rire ou pleurer de chaque situation ».

A  aime travailler avec les échecs, les rebus, les laissé pour compte, car le bon goût n’est pas l’unique possibilité. La différence compte. Cela se retrouve dans les « screen tests » de la Factory. Il y film les gens passant dans son atelier pendant quelques minutes. Ainsi ces gens, classés comme peu fréquentables, laissent deviner leur nature sans crainte du jugement, par le biais de l’objectif. Il y a là beauté brute et observation. 

L’échec est la différence. Etant différent, il est donc possible d’en faire une vedette. A se moque donc des critiques. Il estime que les critiques ne sont pas au goût du jour, dans le domaine artistique, car une œuvre ne parait neuve que dix ans plus tard.

 

Cette philosophie du rebus sied parfaitement au mode de vie New-yorkais. « A New York, on veut toujours ce que les autres ne veulent pas » affirme-t-il. Cela doit être dû à un besoin d’exister dans la masse.

Pour A, un artiste, c’est quelqu’un qui produit des choses dont les gens n’ont pas besoin, mais qu’il estime souhaitable de leur donner. L’art en tant que tel (création d’objets artistiques) est la première étape du travail de A, artiste commercial. La seconde est l’art des affaires. « Faire de bonnes affaires, c’est l’art le plus fascinant ». Son « équipe », était capable de produire sans que lui soi présent, elle présentait une production régulière et mercantile « à la manière de ». WARHOL désirait devenir un busines man de l’art.

Pour vendre beaucoup, il faut s’adresser à beaucoup de monde. Pour ce faire A a toujours désiré avoir son propre show télévisé, il se serait appelé le « Nothing special show ». Le principe : faire passer des personnes à la télévision sans qu’elles n’aient rien de particulier à dire. Le fameux « quart d’heure de célébrité » en somme. 

Cependant, A est mal à l’aise face aux cameras. Il n’a pas la « magie télévisuelle ». La « magie télévisuelle » touche les professionnels de la télévision, les comédiens. Ceux-ci semblent déprimés, fatigués, aigris hors caméra, dés que celle-ci s’allume, ils sont rayonnants et sympathiques. A ne peut pas jouer la comédie. Les gens de télévision s’allument en même temps que la caméra. A, lui, s’allume lorsqu’il éteints la télévision. Cela est très paradoxal, car il est obsédé par la télévision, elle est allumée le plus longtemps possible. Cela le distrait assez pour que les problèmes des autres ne l’affectent pas. Mais l’extinction de la télévision semble tout de même être une forme de délivrance pour lui, il entretient un rapport de drogué avec la télévision.

 

A se comporte comme si il était une télévision. « Une journée entière de vie, c’est comme une journée entière de télévision […] à la fin de la journée, la journée entière sera un film. ».

A gère le temps de manière télévisuelle. Chaque jour est un jour nouveau. A agit comme s’il n’avait pas de mémoire, il aime se faire raconter des événements passés par différentes personnes. Chaque version est une nouvelle information.

A n’aime pas la durée. A ses yeux Rome est affreuse. Il refuse l’éternité, seul le présent compte. Le temps est bien quand il reste à un seul niveau : 5 ans, 60 ans, 2 jours c’est la même chose. Selon lui, les choses sont passionnantes dés qu’on les fait une fois. Une fois par jour, ou chaque jour. Sinon elles sont banales.

Ce refus du long peut être lié à la beauté, au refus de la vieillesse ; mais il s’inscrit surtout dans une logique économique. Ce qui dure n’a pas besoin d’être remplacé, et cela génère de l’oisiveté.   

 

Cette incursion dans la façon de penser « Wahrolienne » m’a bien renseigné sur sa perception de la société de consommation de masse. Pour A, nous vivons dans un seul grand espace que nous divisons en espace plus petits. Il en va de même pour la pensée. Plus nous sommes nombreux à vivre en société, plus nous cherchons à diviser et regrouper ce qui nous entoure.

La vraie richesse serait d’avoir un seul grand espace vide. Le reste n’est qu’illusion.

Comment peut on manquer de quelque chose alors qu’il y toujours autant de matière dans l’univers ? Ceux qui font croire le contraire, les publicitaires notamment,  le font pour faire croître les prix.

La publicité, qui est mon sujet de recherche fait notamment partie de cette illusion dont parle A. Il est donc bien conscient des fins et moyen de la publicité (et des entreprises qu’elles représentent). On fait tellement de publicité que c’est dur de ne pas y penser. « J’achète des produits et j’y pense énormément » dit il.

La posture de WARHOL est ambiguë. Il fut publicitaire. Il joue le jeu de la consommation. Se place comme « cobaye ». Néanmoins, il reste lucide sur les mécanismes commerciaux qu’il a très bien compris, et on sent qu’il ne voit là que la superficialité de sa société.

En vérité j’ai du mal à me faire une opinion précise sur sa perception de la société de consommation. Il reste évasif, dit une chose, puis son contraire.

J’ai trouvé que sa vision était parfois trop caricaturale, emprunte de généralité et de préjugés.

Un exemple : « Ce qui est vraiment américain c’est l’égalité. Les plus riches achètent la même chose que les plus pauvres. Un coca reste un coca. » Je pense que ceci est valable en théorie, mais dans la pratique je ne pense pas que tout les américains ressentent cela. C’est une forme d’égalité arrangeante. 

 

 

 

La philosophie de WARHOL est à mon avis celle de la consommation absolue. Cette attitude quasi-maladive reflète ce vers quoi le système de consommation de masse nous fait tendre. En cadrant entièrement avec cette idéologie, Andy WAHROL devient un exemple, mais également un cobaye.

Il adopte tout ce qui rejoint l’idéologie de la surconsommation : refus de la durée, de la vieillesse, culte du produit et de la vente, marchandisation des êtres humains et des sentiments, détournement des valeurs morale collectives, concentration de la richesse, analyse profonde de la consommation.

En remplaçant cette attitude dans son contexte historique, cet ouvrage démontre à quel point le système média-publicité-entreprise peut s’imprégner dans une personnalité. De plus lors de ses voyages, A constate les prémices de la mondialisation, avec moins de l’étonnement que de l’ironie.

 

L’ironie. C’est peut être un des mots qui qualifie le mieux l’angle dont WAHROL appréhende la vie qui l’entoure.

En vérité, tout au long de ce livre, je n’ai su comprendre avec certitude si WAHROL agissait de la sorte avec ferveur ou  par une sorte d’obligation. Il visait bien sur son enrichissement propre, et a cherché les moyens d’y parvenir. Il s’est façonné un rôle sur mesure.

 

En effet, bien qu’il loue le mode de vie capitaliste, à maintes reprises l’on perçoit un malaise par rapport à l’acceptation de ce style de vie, une certaine ambiguïté entre ses actes et ses paroles (officielles pourraient t-on dire); et quelque traits de lassitude, quelque pensées à contre courant de ses « préceptes ». 

 

Ce qui me pousse à penser cela, réside dans le fait que la publicité, en tant qu’avatar de ce système,  vise à garder les gens simple et stupides. « Keep them simple and stupid ».

Or Andy WAHROL réfléchi, réfléchi même beaucoup. Il a compris comment marche la consommation aux états unis, et entrevoit son devenir (multiplication des chaînes de télévisions, star system, etc.). En a-t-il entrevue sa fin ? 

 

Néanmoins la question n’est pas de savoir si il était pour ou contre ce mode de vie, et je ne pense pas que ce soit le but que WAHROL s’était fixé.

Ce qu’il nous  livre, c’est un exemple, un fait. Celui d’un consommateur modèle.

A nous, donc, d’en tirer des conclusions.

 

 

 

 

14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 21:11

 

Un court metrage en stock motion, qui présente une monde simple et poetique. Trés leger, et super bien fait.

Réalise par Juan pablo Zaramella.

 

 

 

 

 

13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 15:46

Réalisateur tcheque, consideré comme surréaliste. Il a réalisé de nombreuse animation en stock motion, en utilisant majoritairement de la terre, qu'il exploite en tant que telle. Tantot matière inerte et maléable, tantot objet de representation mimetique de notre monde, et de nos corps.

A voir .

 

13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 15:41

Un court metrage de Damian Nenow relatant une course poursuite meurtriére au fin fond des cieux. Une lutte a mort, bataille aerienne, folie meurtrière des Hommes.

 

 

 

 

8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 15:20

Remix, remake, appropriation, reprise

 

 

 

 

Remix, reprise, remake, refonte, appropriation, citation, … bien des termes désignent une pratique globale, très pratiquée dans et  hors du champ de l’art. Toutefois ces termes qui se chevauchent n’ont pas forcément la même signification, et cela se joue sur des nuances qui ne sont pas clairement établies. C’est pourquoi je pense qu’il est important d’essayer de bien comprendre cela, ou du moins d’essayer de définir plus clairement le terme que j’utilise dans mon travail, à savoir la reprise.

 

Remix : mot d’origine anglaise.1985. « Refaire le mixage sonore de… » .nouvelle orchestration, plus moderne.

 

Remake : mot d’origine anglaise.1946. Film reproduisant, avec de nouveaux acteurs, la première version d’un film à succès. Nouvelle version (d’une œuvre littéraire)

 

Appropriation : 14eme. Action d’approprier, de rendre propre à un usage, à une destination « ce qui fait un chef d’oeuvre  c’est une appropriation ou un appariement heureux entre le sujet et l’auteur ». Gide.

Action de s’emparer d’une chose

 

Reprise : 1213. Action de reprendre ce qu’on avait laissé. Action de faire de nouveau après une interruption.

 

Adaptation : 1885. Traduction très libre d’une pièce de théâtre comportant des modifications nombreuses qui la mettent au goût du jour (ex : les adaptations de Shakespeare par Ducis.

Transposition à la scène ou à l’écran d’une oeuvre de genre littéraire.

En musique arrangement ou transcription.

 

Copie : 1631. Reproduction d’une œuvre d’art originale. Faux. Imitation fidèle, plagiat.

 

 

Bien sûr certains termes ont évolués, notamment ce terme de reprise. Par usage le sens de reprise musicale s’est démocratisé, au point de faire oublier le sens premier du terme « reprise » dans le jargon musical, c'est-à-dire la seconde exécution d’une partie de musique prévue par le compositeur, telle une reprise de violon, pour devenir plus communément une chanson remise au goût du jour.

 

Toutefois, les autres termes varient également car le dictionnaire n’est qu’un répertoire, alors que les mots évoluent. Les définitions que j’ai trouvée me paraissent un peu sommaires et  ne m’apportent pas les nuances que j’avais espéré trouver.

Je vais tenter de discerner ces nuances en confrontant ces définitions à l’idée que j’avais de ces mêmes termes, notamment  remix et reprise, puisque concernant mon travail de plus précisement.

 

 

 

 

 

 

J’ai choisi de me référer à deux termes limitrophes du champ du remix (…) pour situer notre niveau d’action, soit copie et adaptation, que je considère comme normes acceptables pour cette étude.

D’un coté il y a la copie, reproduction pure qui ne produit rien de plus que ce qui existe déjà. C’est la norme minimum pour ainsi dire.

Puis il y a l’adaptation, qui laisse libre cours à la créativité de celui qui adapte, sans pour autant respecter l’oeuvre originale. C’est ce que je définis comme norme maximum.

Le minimum et le maximum désignent ici l’apport créatif de celui qui retravaille l’œuvre originale.

 

Pour moi les notions de remix, remake, appropriation et donc reprise se situent entre ces deux bornes, les œuvres étant placées par rapport à un critère de créativité. J’ai choisi la créativité comme critère étant donné le caractère péjoratif de la définition de la copie.

 

Ces trois termes ne font pas partie du domaine plastique à l’origine, mais plutôt de la musique, du théâtre ou encore du cinéma.

 

Le remix et la reprise sont très proches, mais à mon avis ne signifient pas exactement la même chose.

D’une part le remix peut être beaucoup plus libre, voire simplement partiel, vis-à-vis de l’œuvre d’origine. Je dis cela car le remix me semble lié au « sample », qui consiste à s’approprier un morceau de chanson afin d’en faire une base pour une nouvelle chanson, ou la modifier. C’est un terme assez récent que je rattache à l’électronique. De plus le remix peut aller jusqu'à ce que l’on pourrait appeler un clin d’œil, par exemple en ne gardant que le refrain d’une chanson.

 

La reprise colle plus au modèle de départ, elle est plus intimement liée avec lui. La reprise ne change pas le fond de la chanson à proprement parler, mais plutôt sa forme ; en ajoutant des variations, improvisations, ou en l’accélérant… Bien sûr cela peut modifier la perception de la chanson (ou de l’œuvre) et donc changer l’impact sur le spectateur, donc le sens.

Un aspect qui m’intéresse également est le  fait de continuer une action stoppée

(Étymologiquement). Il y  a le coté tradition, donc la perpétuation d’un aspect qui est « moins présent » dans l’art de nos jour : la peinture même. Il me semble que le fait de peindre passe pour être d’un autre temps  à l’age du numérique dans l’art contemporain, donc il est intéressant de remettre au goût du jour des « vieilles toiles ». C’est une partie importante de l’art qui est un peu mise de coté, mais qui continue à intéresser beaucoup de personnes (pas forcement liées au monde artistique).

 

 Tous ces termes sont très proches, et je ne peux reprendre une œuvre sans me l’approprier, ou la remixer, …

 

 

Un phénomène déjà présent dans l’histoire de l’art ?

 

 

 

 

Les mots mettent parfois du temps à rattraper les pratiques, ou ces dernières ne sont pas  décelées en tant que techniques à part entière tout de suite.

La reprise est-elle un phénomène nouveau dans le champ de l’art ? Quelle est son histoire ?

 

Je n’aborde que légèrement les bases de la reprise qui s’opèrent dans un premier temps via la copie, ou les variations d’un même thème (natures mortes ou scènes biblique), puisque liées à la culture de l’époque. Je pense qu’on ne peut ici parler que de prémices de la reprise.

 

Toutefois la tradition veut que les débutants s’inspirent du travail des maîtres, et par le biais de la copie apprennent à maîtriser leur art. Purement techniques à la base, ces copies vont évoluer afin de s’émanciper peu à peu de manière à acquérir une autonomie propre.

 

Grâce à cette émancipation cette pratique prend une tournure différente. Au delà de l’imitation c’est la transformation qui intéresse : Je citerai le cas de Manet, qui repris et fut repris à maintes  reprises. C’est également pour cela qu’une partie de mes travaux portent sur le travail de ce peintre, que je perçois comme « pionnier » de la reprise moderne.

Il a su copier ses prédécesseurs pour mieux s’en séparer, et insuffler un nouveau départ en insérant ces œuvres classiques dans son époque.

Il confronte donc, plus qu’il n’imite, ce qui a été fait, et ce qui était à faire.

 

Par la suite lui-même sera repris, comme je l’ai mentionné précédemment,  dès le début du 20eme siècle (voir Picasso).

 

A partir de ce moment les exemples se multiplient, on peut parler de la naissance d’un nouveau phénomène. La reprise obtient ses lettres de noblesse grâce entre autre à  Marcel Duchamp (L.H.O.O.Q), Magritte (La perspective), ou encore Picasso (les femmes d’Alger, déjeuner sur l’herbe, les menines,…).

 

On désigne cette pratique comme un hommage iconoclaste, ce qui situe assez bien la position des artistes vis-à-vis de leurs prédécesseurs : un mélange à mi chemin ente respect et rupture.

Cette conception est celle que je partage, et qui correspond à ce que j’entends par reprise. Cette modification de position envers la tradition est apparue avec la modernité, je dirai même qu’elle en est un facteur déclenchant (artistiquement parlant).

 Des lors la reprise est « officielle », elle évoluera durant tout le 20eme siècle sous des formes les plus diverses, jusqu’à devenir le centre d’une interrogation récurrente apparue avec l’utilisation des technologies numériques, avatars de l’appropriation, du sample et de la reprise.

9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 18:58

Voici une animation qui remporte un franc succés, elle fut d'ailleurs nominée aux Oscars 2012, et a remporté moults recompenses en moults J'aime le style naif, le minimalisme de l'ensemble, du monde présenté comme des dialogues. Et puis ce mélange d'humour et de tristesse, l'incomprehension du garçon,... ouai, tout ça se tient; un vrai delice.

 

 

9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 18:52

Je travaille sur une série de collage ayant pour theme le costume. Element de départ de mes compositions, je decline une image recurrente en utilisant des images glanées dans les magazines, puis je coupe, je peins, etc... Autre contraintes, un format fixe (A4) et la volonté de centrer le personnage principal. Mais à quoi servent les contraintes si on ne s'en écarte pas de temps à autre... Ci joint, la vidiooo de départ.

 

 

9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 18:44

J'ai decouvert ce groupe il y a peu. Pourtant, ça ne date pas d'hier. Mais l'exploration musicale est elle limitée dans le temps? Amis philosophes, à vous de trancher. Donc, pour ma part, je vous invite à ecouter i monster, et particulierement l'album Neveroddoreven, paru en 2003. melodies planantes, voix vocodées, un brin de melancolie, des gros accent electro. Moi, ça me porte. je me ballade dans un monde sans nom en ecoutant cet album. Futuriste et nostalgique en meme temps, ce son est une invitation au reve. Enfin, ça n'engage que moi, entre autres.

 

Pour vous faire une idée :

 

 


 
11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 21:30

Un collectif italien qui travaille sur la video. Ce sont des travaux experimentaux, qui portent sur la perception de l'image. Voici quelques extraits :

 

http://www.arte.tv/fr/3708892,CmC=3708942.htmllink

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:29

J'en ai parlé dans la section musique, mais j'insiste. Je me sens obligé de mettre le lien pour les free download.

Son dernier album "Abstract symposium" est tout simplement sans défaut. je n'ecoute pas des morceaux dans ce cas, j'ecoute un album. No track skipping...

 

 

www.deugiheugi.com

 

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:18

Voici un musicien français dont j'ai decouvert la musique depuis peu. Plutot DJ, il produit un son abstract hip hop, comme on dit, qui est fort interessant.

Melange de rythme clairs et nets, break, voix/ flow, gimmick, sons concrets, ambiance, beaucoup d'espace... 

Ca s'ecoute sans fin. Completement posé, mais destructuré et dansant en même temps. ça donne envie de remuer gentiment la tête. Perso, ça me rappelle pas mal les productions Ninja tune d'il y a quelques années, ou wax taylor.

Et c'est une bonne chose.

Pour plus d'info, ou ecouter ses morceaux, voir le site :

http://www.degiheugi.com/

 

 

http://www.degiheugi.com/wp-content/uploads/2010/06/cover-degiheugi-abstract-symposium-low.jpg

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Ce blog porte sur les choses ayant trait à l'art, à la création, et à la culture en general.

Etant donné que je suis artiste, vous trouverez ici des informations concernant ma pratique, mes actualités, mes reflexions.

j'y poste également des articles sur ce qui me marque :  la musique, la video, les livres, les expos, les travaux d'autres artistes...

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